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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 22:21
Il y a 50 ans, en 2ème division, s'affrontaient 12 joueurs avec 22 parties chacun, sans pendules. Seule la 1ère division utilisait les pendules.

1) Marin 35
2) Juan et Rabatel (Joseph) 33
4) Santoro 29
5) Vincent 25
6) Chiron 22
7) Puy 21
8) Brissaud 19
9) Chauvot 16
10) Faure 15
11) Valour 11
12) Lautier 5


La grille ci-dessus a été retrouvée dans le "Cantalupo" de Joseph Rabatel (1885 - 1978)


Pour les damistes Lyonnais, l'année 1958 est surtout celle du décès de Marcel Bonnard
En l'absence du Maître,  Oswald Béchaz   devint Champion de Lyon .



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Published by DamierVilleurbannais - dans Histoire du club
30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 17:14
A relire :  les 50 commandements ... du commandant ... Georges Post

 
1. Le jeu de dames est un combat intellectuel, élevé au niveau d’un art. Ses moteurs principaux sont l’imagination, qui produit les idées, et le jugement qui les sélectionne.
2. la technique de cet art obéit à des principes éprouvés. Méfie-toi des théories et des hypothèses d’école : elles passent. Seuls, les principes demeurent.
3. Développe tes aptitudes naturelles, à commencer par la vision ; c’est elle qui permet d’analyser toujours plus loin, plus vite et plus juste.
4. Forge-toi une saine discipline d’esprit : volonté, concentration, pénétration, sagesse… Ce sont là tes outils de travail.
5. Choisis les progrès plutôt que les succès. Quitte à perdre, entraîne-toi contre les plus forts.
6. Affronte tes adversaires sans complexe, mais ne les sous-estime jamais. Le caillou le plus vulgaire peut donner des étincelles.
7. En compétition, joue à la mesure de tes moyens, et non de tes illusions ou de tes ambitions. Le pire est d’être vaincu par sa propre faute.
8. Sois pourtant combatif et donne ta préférence à l’offensive ; on ne gagne pas les batailles en reculant.
9. Ne te fie pas sans contrôle à tes intuitions. Les plus brillantes ne valent pas un solide raisonnement. Ne présume jamais de ce que fera l’adversaire.
10. Améliore sans cesse ton bagage technique, par l’étude et par l’expérience. Conserve-le dans ta mémoire. Il t’épargnera les efforts et les erreurs
11. Ne néglige pas la connaissance des débuts et ne prétends pas les simplifier. La partie commence au premier temps. Les difficultés aussi…
12. Dirige chaque partie en fonction d’un plan d’ensemble. Tout mouvement doit avoir un motif et obéir au plan.
13. Au cours du jeu, si les circonstances sont favorables, n’hésite pas à changer de plan. Ne t’incruste pas dans la routine, sous prétexte qu’elle est reposante.
14. Le premier objectif du plan est de provoquer une rupture d’équilibre, en vue d’acquérir un potentiel supérieur. C’est là le germe de la victoire.
15. Tous les pions n’ont pas la même valeur. Leur importance est faite de la place qu’ils occupent et des liens qui les unissent. Ils doivent être considérés dans leur ensemble, et relativement aux pions adverses.
16. Tous les pions sont nécessaires et peuvent intervenir au combat. N’en abandonne aucun dans une situation où il risque de devenir plus tard inutile.
17. Il n’existe pas de pion tabou. Le pion savant est comme le roi aux échecs : il doit jouer quand il le faut.
18. Les pionnages sont au jeu de dames ce que l’artillerie est à une armée.
19. Sauf nécessité, ne cherche pas à rompre le contact en pionnant à tort et à travers. Ce gaspillage est presque toujours nuisible.
20. Ne te forme pas une image idéale de la position. La position n’est qu’un moment statique, tandis que la partie est un être vivant et dynamique
21. Essaie de conquérir le centre et d’en déloger l’adversaire. Un centre massif renferme une grande force expansive, capable d’alimenter de vastes combinaisons. Attends la maîtrise pour tenter des encerclements de haute école.
22. Fais provision de coups classiques, et sache leur donner des applications. Leur seule menace tactique peut embarrasser la stratégie adverse.
23. Garde-toi d’en faire un système de jeu, car cette tendance risque de compromettre la position. En revanche, le jeu de position engendre souvent des coups profitables.
24. Avant de jouer, ne manque jamais de faire un tour d’horizon pour éventer les menaces. En général, on réfléchit beaucoup plus pour réparer une gaffe que pour la commettre. Mieux vaut donc réfléchir avant…
25. voir n’est pas tout : encore faut-il faire un choix ! si tu es partagé entre plusieurs coups logiques, choisis de préférence : celui qui te ménage la plus grande liberté d’action, ou qui embarrasse le plus adversaire, ou qui révèle le moins tes intentions.
26. Avant d’exécuter une combinaison, matérialise clairement la situation finale. Un contrecoup peut s’y dissimuler.
27. Si tu ne vois pas tous les aspects et tous les dangers d’une combinaison, la sagesse commande d’y renoncer. Par contre, si tu la juges bonne, n’hésite pas à l’exécuter… même si tu soupçonnes un piège. C’est en perdant qu’on apprend à jouer.
28. Tout piège est une tentation offerte à l’adversaire. Il doit être à la mesure de son talent et de sa vigilance : à bon chat, bon rat ! sa réussite est donc affaire de psychologie.
29. Après une analyse longue et décevante retiens-toi de jouer trop vite et de jouer n’importe quoi. L’impulsivité est la mère de toutes les gaffes.
30. Méfie-toi des coups automatiques et des parties de similitudes qui peuvent éveiller les spéculations de l’adversaire. Pense au tour d’horizon !
31. Ne te disperse pas dans des recherches sans intérêt, mais dépense-toi à fond quand c’est nécessaire.
32. Pour un débutant, il n’est pas bon de reculer et céder du terrain, par trop de pionnage en arrière. Un tel système appartient à une théorie périmée.
33. Dans le cas spécifique d’une partie classique, il est utile de bénéficier d’un ou deux temps de recul : pas davantage… Avec trop de recul, le centre de gravité se déplace et la partie peut évoluer de façon défavorable.
34. Vers la fin de partie les temps d’avance accélèrent la conquête de l’espace et le passage à dame ; c’est une excellente stratégie.
35. Les positions trop tassées périssent souvent par asphyxie. N’hésite pas à ouvrir des trous, si la stratégie le commande et si tu n’es pas vulnérable.
36. Après chaque échange important, tu te trouves en présence d’une autre partie. Fais-en l’inventaire, puis détermine un nouveau plan. Rappelle-toi qu’une partie à distance est délicate à conduire.
37. Apprécie constamment la valeur de ta position, par rapport à celle de l’adversaire. Fais-le de façon objective et ne te leurre pas. Si la note est bonne, cherche le gain. Si elle est mauvaise, cherche la nulle.
38. Quand tu as l’avantage, redouble de vigilance. Un adversaire en détresse est aussi redoutable qu’un fauve blessé.
39. Si tu perds cet avantage, prends-en bien conscience et n’attends pas mollement que la situation se redresse toute seule. Mets-toi dans la peau du fauve !
40. Quand la victoire t’échappe, ne cherche pas à la poursuivre à tout prix : elle se vengerait ! une belle nulle n’a jamais déshonoré un champion.
41. Pour éviter une menace ou une difficulté, ne te lance pas vers une menace ou une difficulté plus graves. Le rocher de Scylla n’est pas loin de Charybde. (quitter un mal pour un autre pire encore…)
42. Ne maintiens pas un piège qui, à l’évidence, est décelé par l’adversaire. Ce faisant, tu lâches la proie pour l’ombre et compromets ta position.
43. N’impose pas des coups forcés qui n’aboutissent à rien de décisif. Tu obliges l’adversaire à bien jouer. Tu le places sur un rail !
44. Avant de gagner un pion, méfie-toi de l’appât qu’il représente. Sois prudent et patient. Demande-toi s’il n’existe pas un coup de position plus avantageux ?
45. Aie toujours présentes à l’esprit, toutes les petites surprises du combat : temps de repos, collage, gambit, attaques à distance et à contretemps : comme un bon vin, la partie peut se transformer en vinaigre.
46. Quand la victoire n’est plus qu’une question de technique, ne la rate pas. Elle est volage et risque de ne plus se représenter.
47. Entre plusieurs façons de gagner, choisis la plus simple et la plus rapide… même si ton adversaire ne la trouve pas élégante. Attends d’avoir des griffes pour jouer au chat et à la souris.
48. Observe parfois la partie du côté adverse. Tu t’apercevras que l’optique est différente et que ton optimisme n’est peut être pas justifié.
49. En compétition, rappelle-toi que tu ne joues pas seulement contre un adversaire, mais aussi contre une pendule. Ménage-la, car elle est impitoyable !
50. Que tu gagnes ou que tu perdes, respecte toujours les règles du jeu et les lois du sport.
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Published by DamierVilleurbannais - dans Histoire du club
27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 11:26

Parmi nos membres , personne n'a eu la chance de connaître Bonnard. En revanche quelques' uns  se souviennent de King et Fankhauser, et la plupart des membres actuels ont joués contre Georges Post. 

Voici un extrait des chroniques de Marcel Deslauriers relatant ses rencontres avec les membres de notre club Bonnard, Fankhauser, Post, et King .



PIONS ET CHAMPIONS - Chronique de Marcel Deslauriers
Le lendemain, 2 novembre 1952, est un dimanche. Le “porter” de l’hôtel nous informe qu’il y a une église catholique à quelque dix minutes de marche en descendant la rue Amstel et sans trop de difficultés nous la trouvons... Une fois notre devoir religieux accompli, nous avons le plaisir, en rentrant dans nos pénates provisoires, d’être présentés à Marcel Bonnard, le grand maître international de France et à son compatriote, René Fankhauser de Lyon, qui viennent d’arriver par train. Leur randonnée qui a nécessité 16 heures de voyage pour couvrir quelque 650 milles a duré deux heures de plus que la nôtre par avion pour en abattre environ 3500... Le progrès a tout de même du bon... Sur le programme du tournoi, Bonnard est décrit comme le doyen des figurants avec ses soixante-dix ans bien sonnés. Pas de doute qu’il a vu neiger... et grêler. Le champion de France est petit de taille et il est loin d’avoir le crâne garni comme celui du légendaire Absalon mais ses yeux vifs et pétillants décèlent une activité cérébrale intense... En Hollande, on le surnomme “L’Encyclopédie vivante” car il possède de tous les jeux de dames connus des notions très vastes... C’est un joueur de grande classe qui a la réputation d’exécuter dans les fins de partie...

Samedi-Dimanche, 20 juin 1953
LE CONTINGENT ÉTRANGER

Le nom de Bonnard est loin de m’être indifférent... Il est lié à mon souvenir par une polémique qu’il souleva en 1922 en affirmant catégoriquement que “les débuts sur le damier canadien étaient fastidieux”. St-Maurice avait pris connaissance de cette remarque et il répliqua de verte façon. Il s’ensuivit un échange de vues entre les deux polémistes qui dura pas-sablement longtemps et se termina en queue de poisson... Le rappel de cet incident fait sourire Marcel Bonnard. René Fankhauser, 44 ans, est vice-président de la Fédération Française et champion du Damier Lyonnais. C’est un homme au contact plaisant qui se révélera par la suite un incorrigible pince-sans-rire mais dont le calibre de joueur nous est inconnu. Nous savons par De Jongh que le chinois Li Tchoan King, de Paris, est censé les accompagner... Un Fils du Ciel qui joue aux dames à la Polonaise est pour Raoul et moi, un merle blanc et nous avons hâte de prendre contact avec ce phénomène. La nouvelle que King est confiné dans sa chambre, à la suite d’une crise cardiaque, nous jette dans la consternation... Nous craignons qu’il ne soit forcé de se retirer du tournoi ce qui, le cas échéant, sera pour nous un fort désappointement.. Pour l’instant, il n’y a rien d’autre que nous puissions faire qu’attendre, pour faire sa connaissance, une amélioration dans son état de santé.

Après la délégation française, c’est celle de Suisse qu’on nous présente... I. A. Gédance, 51 ans, voyageur dans la ligne des bijoux, est champion de Genève et après Guignard le meilleur joueur de la Suisse... Ce dernier n’est pas disponible pour le tournoi. La tâche de défendre le prestige helvétique incombe donc principalement à Gédance. C’est un homme au sourire inextinguible qui me paraît accuser un penchant marqué pour la taquinerie... Son compagnon est un adolescent de dix-huit ans qui rallie tous les atouts d’un jeune premier de cinéma. C’est par une forte marge le benjamin du tournoi. Mon impression première est que ce jeune homme qui répond au nom de Roland Forclaz n’est pas sympathique qu’à cause de sa seule jeunesse qui lui fait trouver belle la vie, mais en raison de son comportement général dénué de toute étourderie.

Puis nous passons aux représentants de l’Afrique du Nord, le comte Aymeric De Descallar et le capitaine-aviateur Georges Frédéric Post... Le comte, qui habite en banlieue de Casablanca, est le meilleur joueur du Maroc après Mérono. De Descallar est ingénieur civil et âgé de 44 ans. Mince et grand, il plaît d’emblée par la délicatesse de ses manières et l’affabilité de son caractère. Le capitaine Post porte avec beaucoup d’allant un superbe uniforme bleu-marine chamarré de galons et décorations. Il a obtenu de ses supérieurs un congé de quelque six semaines et, après le tournoi, il retournera au Viet-Nam pour aider aux ailes françaises à contenir la rébellion en Indo-Chine. Il est Suisse d’ascendance mais naturalisé français depuis plusieurs années. Âgé de 38 ans, le capitaine Post est champion d’Algérie et un compétiteur redoutable. Je dois avouer qu’il m’impressionne. Il est accompagné de son épouse, une femme charmante dont la chevelure noire trahit l’ascendance espagnole. Mme Post est toute ainsi et s’exprime en un français délicieux... Mme De Jongh, une gentille brunette dont le désir de plaire au contingent étranger est toujours présent, lui tient compagnie... Elle désapprouve l’intention du capitaine de jouer en civil dans le tournoi et plaide si gentiment sa cause qu’elle la gagne...

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Published by DamierVilleurbannais - dans Histoire du club
12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 22:33

Le nouvel album présente les photos prises au Damier Villeurbannais.

Il sera à compléter car tous les membres ne sont pas encore présents dans cet album.

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Published by DamierVilleurbannais - dans Histoire du club
5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 07:07

Il y a déjà pas mal d'années, nous avons  eu au club, pendant quelque temps, un joueur aveugle. Il s'était fait confectionner un damier spécifique avec des pions spéciaux permettant de différencier au toucher les blancs des noirs, et des cases spéciales en creux  pour permettre un autopositionnement des  pièces.

Pour  "voir"  la position, ses deux mains se promenaient sur le damier, et repéraient les cases vides et les différents pions. Il touchait presque tous les pions. Comme ses doigts heurtaient les pions, cela les déplaçait , mais ils revenaient automatiquement à leur place initiale et parfaitement centrés sur leurs cases, grâce aux profil des cases dont le creux était un cône inversé pour s'adapter parfaitement aux pions dont  la base inférieure  était également conique (pente de l'ordre de 20 à 30%).  Le déplacement de ses mains était relativement rapide, et donc presque tous les pions sautaient sur leur case. Pendant cette exploration, son adversaire ne voyait plus la position, tant les mains couraient de partout.

Difficile dans ce cas, d'appliquer la règle "Touché, c'est joué". Nous l'avons changé par "Laché, c'est joué".

Bien sûr, une fois son coup joué, il enlevait ses mains pour permettre à son adversaire de voir enfin la position.

Donc ni l'un, ni l'autre ne pouvaient voir la position lorsque c'était à l'adversaire de jouer, sauf bien sûr de voir  "à l'aveugle".
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Published by DamierVilleurbannais - dans Histoire du club
5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 22:14

Suite aux remarques judicieuses de Jean Pierre Fenoll, nous améliorons la présentation du blog ainsi que les pages d'accueil.

Dans la page "OU JOUER" , Michel Valensi  (1er plan à droite) affronte Joseph Ruiz.

Dans la page "ACCUEIL", vous pouvez découvrir l'un des symboles de notre club : un pion d'or.Louis-2.jpg

En effet, le docteur Alfred Molimard lègua à notre club des louis d'or en nombre suffisant pour équiper un damier.
Aussi, pendant de nombreuses années, le concours annuel du Damier Lyonnais était doté de ces Louis d'or comme prix, et le tournoi annuel du Damier Lyonnais portait comme nom: "Les pions d'or"

A mon arrivée au club (1965), il ne restait plus de Louis en provenance du docteur Molimard, mais Georges Post pérpétuait la tradition avec un Louis d'or pour le 1er de chacune des trois séries.

Il nous faudra renouer avec cette tradition, et l'an prochain nos tournois open pourraient bien reprendre à la fois le nom et les dotations en prix.

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Published by JPR - dans Histoire du club